mercredi, février 21, 2007

Ségolène Royal et la position de la France sur l'Avenir du Québec: plus ça change ...

Déclaration surprenante de Ségolène Royale. Le fait est qu'ironiquement les fédéralistes aiment à croire que le Québec a choisi le Canada avec un trépignement de joie. Pourtant, on oublie le rendez vous manqué de sa rentrée dans le Giron fédéral avec la fameuse déclaration de l'Honorable Brian Mulroney dans l'honneur et l'enthousiasme. Malgré tous les efforts de messieurs Mulroney et Bourassa, nous savons que les difficiles épisodes des dernières rondes constitutionnelles sur cette question ont été d'un ennui pathétique pour un résultat pour le moins décevant. Ainsi cet échec ne donne pas plus de poids aux arguments souverainistes, mais la démonstration de leur futilité sera d'autant plus crédible que l'on reconnaît au Québec le droit de se prononcer librement sur son avenir. Or c'est précisément la position de Ségolène Royale. Mais pourtant n'allons pas pousser la logique en tenant ce discours sur la Corse, car la métropole aura tôt fait de faire la leçon à ces paysans coloniaux pour lesquels ils nous considère toujours ; autrement comment disait ils à l’époque où on leur demandait quelques ressources pour garder la Nouvelle France : on ne s’occupe pas des écuries lorsque ‘il y le feu au Château.

lundi, janvier 09, 2006

Proposition fiscale

Il devrait être obligatoire pour un candidat de publier les études économétriques sur lesquelles il se base avant d'avancer des propositions. Autrement il sera trop facile une fois élu de dire que l'état des finances publiques ne lui permet pas de réaliser ses promesses...

La publication de sondages

Je constate que plutôt que de favoriser un véritable exercice démocratique, dans certains cas la publication des sondages a pour effet d'empêcher le citoyen d'étudier les plateformes des partis, de formuler sa propre opinion et de voter selon sa conscience. Plutôt il pourrait voter en se basant sur les tendances, les points de vue des élites et expertes en tout genre. De plus la formulation des questions peut parfois favoriser les candidats des partis très médiatisés ainsi que le vote stratégique pour obtenir un vote gagnant indépendamment des convictions véritables des citoyens. De toute évidence, la situation mérite que l’on s’y attarde de façon à mieux encadrer la formulation des questions, la collecte des données, et la diffusion des résultats. On pourrait aussi se poser la question du mérite d’interpeller le citoyen pour lu demander son opinion à brûle pour point que ce soit au téléphone ou en porte à porte, sans que les candidats soient véritablement confrontés sur la profondeur de leur convictions et les idées qu’ils avancent. Le meilleur exemple est la diffusion de débats qui ne permettent pas les véritables échanges. Au fond avec l’implantation de l’internet, c’est toute la manière de faire de la politique qui devra pouvoir être améliorée.

Le système de scrutin

Le système de votation uninomial à un tour comporte des difficultés que l'on connaît trop bien: Les tiers parties sont très peu représentés en raison des votes stratégiques. Il n'est pas rare que, sous prétecte qu'il divise le vote en faveur du partie en avance un cadidat d'un tier partie se fasse accuser de favoriser le parti en avance. Cet état de fait perdure depuis les tout début de notre système de gouvernement il il arrivait même que cette forme de perversion du système soit utilisé volontairement par les partis en place. Serait-il pour autant souhaitable d'adopter un système plurinominal à la proportionelle ?